Chroniques Oubliées contemporain – Session 5

Ce week-end c’est le Roi du Carnaval, la grosse fiesta… La ville grouille de fêtards, il y’a des fanfares dans toute la ville qui mettent de l’ambiance. J’ai moi-même fait mon petit effort vestimentaire car je voulais vraiment sortir mes nouvelles spartiates, rencontrer à nouveau Anaïs n’a rien à y voir…

Nous la retrouvons justement assise à une table de cette ancienne maison à Balcon en fer forgé, tout à faite dans le style colonial français.

Après quelques formalités civilisées, les questions que nous lui posons révèlent qu’elle se sent assez seule dans ce commissariat peu intègre. Elle nous révèle qu’elle est venue vers nous car ses supérieurs la feinent pour ce qui concerne les enquêtes sur les Zombies, elle à le sentiment qu’ils sont volontairement protégés. L’entretien se centre donc sur le manque de confiance que nous devons montrer envers la police du 3ème district.

Les restaurant de Mamma semble un excellent endroit à surveiller, Mamma possède énormément d’influence dans le coin.

Anaïs nous fait savoir que :

  • Les Zombies importent de la drogue directement des Caraïbes, il utilisent à cette fin des camionnettes frigo d’une entreprise de pêche à la crevette « La Chevrette ». Les Zombies sont ici depuis peu finalement, depuis Catherina afin de bénéficier de la misère des gens probablement.
  • Les soeurs de Marie ne sont que dans de petits trafics et sont moins organisés. Il semblent plus mêlés à la communauté et sont une sorte de clan de Robin des bois.

Il est évident qu’il existe une tension entre les deux clans, on peut même dire qu’ils se livrent une sorte de guerre sournoise. La presse dénonce souvent la violence entre les deux gangs rivaux.

Le bal des camionnettes commence tôt à l’entrée de Pine Village nous établissons notre planque non loin du restaurant de Mamma.

Il est 4h du matin, après avoir dormi quelques heures seulement nous sommes à notre poste d’observation.  Nous attendons patiemment les convois de crevettes péchées dans les Bayous. Nous avons étalé notre planque afin de couvrir le plus possible les environs et de couvrir tous les moyens d’accès.

Jack Anaïs et moi sommes à l’extérieur devant le restaurant.

Après de longues minutes remplies uniquement d’ennui nous apercevons enfin une camionnette avec une grosse crevette estampillée. Les occupants semblent être deux gars patibulaires tatoués. Ils se dirigent vers le restaurant, au niveau du Perron, la lumière s’allume et Mamma ouvre la porte en faisant signe de longer la maison sur le côté. Les individus s’exécutent laissant la voiture toute seule durant une poignée de minutes. Les deux gaillards reviennent enfin avec deux caisses et ils prennent ensuite deux caisses dans la voiture pour les ramener derrière avant de reprendre la route. Sam nous informe de ce qui se passe et prend la cammionnette en filature. Cette dernière se dirige vers les grands axes en s’arrêtant ponctuellement devant des maisons. Ils répètent le même scénario devant un autre petit restaurant « La marmite fumante » avant de se diriger vers l’autoroute. Nous suivons lea camionnette jusque l’usine. D’abord sur l’autoroute puis sur une nationale qui longe le Mississipi.

Le quartier est sale et odorant, il n’y a que des usines par ici. Ca sent la crevette pas fraîche à des kilomètres. Un garde fait rentrer la cammionnette à l’intérieur du périmètre. il s’agit d’entrepôts affublés de quelques bureaux et bien entendu quelques bateaux de pèche à la crevette ammarés.

Nous appelons notre supérieur qui va contacer le lt du 3ème district et Smith du 6ème. Il contacte également la DEA pour organiser une perquisition sous prétexte de raisons sanitaires.

Nous attendons quelques heures et après notre deuxième petit déjeuner les agents de la DEA nous rejoignent afin d’entrer sur les lieux. Jack accompagné d’un agent se rend vers la porte alors que j’accompagne un autre agent vers l’arrière.

Sam se rend sans tarder vers les bateaux et s’explique avec un garde présent sur les lieux. Celui-ci appelle le responsable qui arrive sans tarder, c’est le sous-directeur de la Chevrette.

Les hangars sont remplis de frigos, de chambres froides et de bidons de produits. Sam demande à voir les registres qui semblent relativement en règle. Sam demande de ramener les dernières caisses afin de les inspecter. L’accompagnateur de Sam regarde les bidons qui sont des produits d’élevage, des produits de croissance qui sont interdits depuis des années. Le sous-directeur ne sait que répondre.

Les bateaux sont des bateaux à fond plats, adaptés au Bayous. Des bateaux vont et viennent sans se soucier de notre présence. Un bateau arrive et Sam entre dedans. L’équipage semble mal à l’aise, bien plus mal à l’aise que pour un simple contrôle sanitaire. Le pêcheur montre sa marchandise à Sam qui ne découvre rien de particulier mais devine la présence d’un holster et les ouvriers semblent tous armés. Sam découvre également sur le bateau un petit Uzi ainsi qu’en équipement de plongée pour deux personnes.

Le sous-directeur semble embêté par rapport au bidon mais ce n’est pas ce détail qui va ruiner sa journée manifestement.

La question est que peuvent-ils faire avec ces combinaisons de plongée???

Smash T et Armand observent le mouvement suspect d’un bateau qui s’approchait mais qui a subitement fait demi tour.

La DEA dépêche un bateau de police portuaire dans lequel embarquent une équipe d’intervention. Le bateau suspect tente de s’échapper en vain. L’équipe d’intervention arrête et menotte 3 individus qui étaient armés. La fouille de la cargaison de crevettes révèle un énorme sac blanc, probablement de la cocaïne, le labo pourra nous en dire plus.

Les flics du 6ième district arrivent, un joli panaché de blanc et noir… Nous obtenons le cadastre des zones de pêche et la scientifique appuyée par l’IT réussit à retracer le trajet des bateaux. Sam entreren de suivre la trace du bateau arrêté. Malheureusement rien n’est perceptible d’en haut et les plongeurs dépêchés sur place signalent qu’ils en auront pour quelques jours vu l’étendue à parcourir.

Entre temps nous recevons un appel du légiste du FBI qui nous révèle que son investigation sur les cadavres retrouvés dans le marais pointe vers un orphelinat de la région et les victimes ont toutes effectué une fugue…

Nous nous rendons au bureau pour débriefer et nous apprenons que Greenberg Senior possède une grande influence au niveau du Cajun Club… Sam s’est occupé d’analyser les dossiers financiers du Cajun Cub et a obtenu quelques informations pour le moins intéressantes. La Cajun Club fait partie de la Greenberg Holding dont Greenberg Senior fait partie du comité d’administration Le vice président Eric Lacombe gère quant à lui les affaires quotidiennes du Cajun Club.

Smash Tomatoes a pris contact avec la mafia Irlandaise afin de nous procurer un échantillon de drogue. Il attend la livraison avec Anaïs, prête à faire chanter Garfield pour obtenir des informations. Un Zombie amène l’échantillon.

Un peu plus tard un coup de téléphone de Clarcks nous informe de mauvaises nouvelles, les Babbits ont été retrouvés morts. La police a été dépêchée sur place pour tapage et ont découvert les corps assassinés, quelque chose qui manifestement n’est pas joli à voir

Nous arrivons sur place, le quartier est bouclé. La scientifique est déjà sur place. Le légiste peut déjà nous rapporter quelques informations. La femme a été massacrée dans la cuisine, son corps baigne dans son sang et elle arbore un regard terrifié. Du popcorn sont près de la dépouille ainsi qu’un couteau ensanglanté. Le légiste présume que le couteau est l’arme du crime, elle aurait reçu entre 15 et 20 coups de couteau, elle est morte etouffée en partie par son propre sang. Sa bouche a en effet été ouverte de force jusqu’au déboitement et le légiste a également pu apercevoir du popcorn dans la trachée.

Nous montons au premier étage pour inspecter le second cadavre, celui du mari. Il est allongé sur son lit, un colt 45 noir à la main, des morceaux de crâne et de cervelle mélés de sang sont encore en train de dégouliner du mur. Ses cheveux ont viré au blanc et la même expression de terreur se retrouve sur les traits figés du pauvre malheureux. Barthéléy nous infique qu’une balle de 45 a tracé son chemin de droite à gauche au niveau du lobe frontal. La scientifique emporte les armes pour analyse selon les protocoles en vigueur.

Une policière plus âgée que les autres se présente, Nicolette Niadso du 3ième district. Elle nous dit qu’il s’agit clairement d’une dispute entre deux époux, finissant son propos par des déclarations sur sa participations à la guerre du Golfe et de ses syndromes qui ont été manifestement la cause de ce carnage. Force est de constater qu’elle veut s’en tenir à cette version en écartant tout autre hypothèse.

Nous constatons en parcourant les pièces à un endroit, une latte de plancher un peu relevée, une fois enlevée, nous découvrons du matériel de caméraman, un ordinateur portable une caméra ainsi qu’une collection de supports vidéo. Les gars de l’IT récupèrent le matos.

Hawk reçoit un appel de Garfield « J’aurais jamais du tricher avec cette carte SD, y’a un type qui rentre chez moi, je voulais jste la vendre pour chopper de l’héro moi… »

Nous nous empressons de rejoindre la demeure de Garfield, Armand rentre dans une maison sens dessus dessous Garfield, ventre ouvert, pendu au moyen de ses propres boyaux dont une partie se répand encore par terre, une seringue plantée dans la partie la plus charnue de l’individu.

Nous appelons Sam la police du 3ième district, Anaïs appelle le central. en jetant un oeil rapide nous constatons que l’ordinateur de Garfield a disparu. Un oeil attentif a remarque une latte différente des autres au sol, semblant pouvoir se retirer. Nous y trouvons …une carte SD

Soudain un Bang retentit, on sort nos armes…un homme attend dehors, impassible, il lève les bras au ciel et se retourne vers le lentement, emportant la maison dans une aura de terreur.


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